L’Université Grenoble Alpes, est membre du GIS CollEx-Persée, comme bibliothèque délégataire dans les domaines de la « Physique, astrophysique, astronomie » en partenariat avec l’Observatoire de Paris, et des « Études italiennes et humanités numériques ». Un des enjeux est de construire et consolider un réseau au niveau national et européen pour proposer des services répondant aux besoins et attentes des chercheurs dans ces deux communautés disciplinaires. Il s’agit d’inscrire l’ensemble des projets et activités dans le contexte international de la science ouverte et dans une démarche résolument collaborative.
Italien et humanités numériques :
Parallèlement à la constitution de collections de référence, depuis une dizaine d’années , des projets de services ont été développés et noués en partenariat avec des chercheurs autour de la langue et littérature italiennes en mobilisant les méthodes développées par les humanités numériques. Emblème de cette démarche, [ https://www.fontegaia.eu/ | Fonte Gaia ] est un projet franco-italien articulé autour d’une bibliothèque numérique scientifique issue d’un dialogue entre bibliothécaires, ingénieurs et chercheurs. Fonte Gaia s’inscrit dans le cadre d’un consortium européen portant le nom de CoBNIF (Consortium Bibliothèque Numérique Franco-Italienne) créé en décembre 2015 entre les universités Grenoble Alpes, l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle, l’Università degli Studi di Padova, l’Università degli Studi di Bologna et l’Università degli studi di Roma « La Sapienza ». L’équipe en charge du projet fait vivre un blog scientifique sur la plateforme Hypothèses, [ https://fontegaia.hypotheses.org/fg-bib | Fonte Gaia Blog ] .
Parallèlement, le SID a reçu en donation plusieurs archives d’enseignants-chercheurs et traducteurs, fondamentales pour l’étude des transferts culturels et de l’italianisme en France : ces archives scientifiques et bibliothèques d’auteurs sont en cours de traitement et d’exploitation par les chercheurs.
Physique :
Pour assurer le développement de services pertinents à destination de la communauté de la Physique, Astronomie et Astrophysique, un partenariat se construit avec la Bibliothèque de l’Observatoire de Paris, s’appuyant sur la complémentarité et la richesse des deux établissements, tant en terme de collections que de services, et sur la compétence des équipes, fortes de leur connaissance des publics à desservir. L’objectif est de prendre en compte la démarche scientifique tout au long de la recherche et les attentes de la communauté dans ces disciplines en utilisant notamment des méthodes d’observation sur le terrain. L’ensemble des projets menés ou à venir s’inscrit dans le contexte international de la science ouverte. Ces projets permettent également d’associer d’autres établissements.
C’est le cas pour deux projets qui ont reçu le soutien du GIS :
- DOPABAT (Développement d’outils d’analyse bibliométrique et d’audience des thèses), projet expérimental pour mesurer la place des thèses dans la production scientifique et les coopérations entre laboratoires et entre disciplines ;
- DATACC’, dispositif d’accompagnement des chercheurs en physique et en chimie pour la gestion des données de recherche tenant compte des fortes spécificités disciplinaires.
Comme dans le cadre des études italiennes, le SID a reçu en donation les archives de Cécile De Witt, fondatrice de l’Ecole de Physique des Houches, qui bénéficie d’une renommée internationale et a su attirer comme intervenants de grands noms de la physique (dont de nombreux futurs prix Nobel). Le SID, en partenariat avec Persée, a le projet de numériser et de diffuser en libre accès les séminaires de l’Ecole de Physique des Houches.